louis-marie desire-lucas
1869, Fort-de-France – 1949, Douarnenez
Peinture moderne
Désiré-Lucas est né d'un père breton commissaire de la Marine et d'une mère créole. La famille s'installe à Brest en 1871.
En 1889, il obtient une bourse de la ville de Brest qui lui permet d'entrer à l'Académie Julian, où il est l'élève de William Bouguereau, Tony Robert-Fleury et Jules Joseph Lefebvre. Puis il est admis à l'École des beaux-arts de Paris. Il débute au Salon des artistes français de 1893 avec des portraits féminins.
Le refus de son Ave Maria au Salon de 1896 le décourage. Gustave Moreau lui conseille alors de quitter Paris et d’oublier ce qu’il a appris.
Il s'installe à Vannes avec son épouse Marguerite et s'attache à reproduire des scènes de la vie bretonne.
Médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900, il obtient l'année suivante une bourse de voyage et l'État français lui achète le Bénédicité (Paris, musée d'Orsay), puis L'Homme des champs en 1903. Il quitte Vannes pour Belz, puis charmé par les lieux, s'installe en 1907 au manoir de Kerbervet à Ploaré.
Désiré-Lucas est influencé par la peinture de Paul Cézanne. Il travaille par séries de tableaux en peignant les mêmes sujets avec des gammes chromatiques différentes selon l'état de la lumière.